« Toujours autant à la bourre le tourton premier à ce que je vois ».
C’est certainement ce que vous vous dites lorsque vous visiter le blog, plein d’espoir et que la dernière mise à jour n’est toujours pas en ligne.
Mais cette fois pas de rallye ou de cours de cuisine, n’en déplaise aux aficionados mais des paysages aussi fabuleux qu’indescriptibles. Alors mettez vos lunettes de soleil et installez vous confortablement direction le Coromandel.
Le 22 et le 25 avril sont fériés en Nouvelle Zélande. Le premier est « L’Easter Day » autrement dit Pâques et le second pour fêter la naissance de tourton premier à moins que se ne soit pour « l’Anzac Day » (commémoration pour les soldats de la seconde guerre mondiale). Toujours est il que ces 2 jours tombent à pic puisque cela nous donne 4 jours de w-e pour enfin profiter un peu des merveilles de Aotearoa. Surtout pour moi qui vient d’enchainer 2 semaines non-stop, w-e compris. Comme les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules, Toni Cox nous propose leur pick-up ou « Ute » Holden (la marque Australienne histoire de faire encore plus locale) pour ces 4 jours, une aubaine ! Qu’est ce qu’on ne ferait pas sans eux, il faut toujours avoir un Cox avec soit quand on part en voyage !
Départ donc ce vendredi matin pour la péninsule du Coromandel, à 3h de Rotorua :
Nous passerons par le côté droit à l’aller et nous reviendrons par la gauche au retour.
Comme de coutume pendant nos jours de repos, le temps est à la pluie mais nous avons espoir qu’il s’améliore lorsque nous serons loin de Rotorua.
Première halte à Waihi Beach, le début du Coromandel. Le ciel est bien bouché mais le soleil fait une apparition timide qui maintient un faible espoir.
Arrivé à Tairua, qui me fait penser au Mont Saint Michel, le temps est définitivement au beau fixe, enfin !
Un petit point de vue quelque part entre Tairua et Whitianga, assez banal en fait …
Arrivés sur les lieux, la vue vous met immédiatement dans l’ambiance :
30 bonnes minutes de marche sont nécessaires pour rejoindre Cathedral Cove. Entre temps de nombreux accés vous permettent de profiter des plages et des criques sur le chemin, ou de choses coréennes étranges :
Une grosse pensée pour nos fidèles lecteurs :
Et un exemple de traduction internet plus que douteuse. Sérieusement qui a validé ça ? Et ça doit être la même chose dans les autres langues …
La nuit est quasiment tombée et il nous faut trouver un endroit pour passer la nuit. Nous arrivons à Whitianga, dernière ville ou plutôt grand village avant le néan coromandalien (oui je l’ai tenté celui là !). Comme c’était encore un peu tôt, on se dit qu’il vaudrait mieux aller jusqu’à Coromandel pour nous avancer pour demain. En route ! Arrivée sur place, la ville décrite comme « un petit bout de western » est en fait un miniscule repère à Motel. Le centre ville ou plutôt l’allée commerçante s’étend sur 500m et tous les Motels et le seul backpacker sont complets. Bref ça sent le sapin. On tente alors dans un ultime effort de retourner sur Whitianga mais arrivée sur place tout ce qui touche de prés ou de loin à un lit est fermé depuis 19h30 et donc impossible de prendre une chambre.
Ce sera donc le Ute de Taslo Engineering !
On se met alors en quête d’un endroit tranquille pour camper. A la sortie de Whitianga on repère un panneau indiquant Otama Beach et on décide d’aller jeter un coup d’œil. Rapidement la route goudronnée se transforme en route en terre, très courant ici. Après quelques kilomètres nous arrivons sur la baie et pas un chat à l’horizon excepté un autre Van qui installe son campement.
L’endroit est idéal car nous sommes loin de la route principale, au bord de la plage (même si pour l’instant il fait nuit), quasiment seul et donc peu de chance d’être dérangés. La lumière lunaire est très intense se soir et nous arrivons à distinguer une partie du paysage qui nous entoure mais c’est demain au levé du soleil que nous aurons réellement la surprise.
La nuit fut longue, très longue. Déjà il n’est pas évident de trouver sa place dans un pick-up mais nous avons commis l’erreur d’entrouvrir légèrement la fenêtre arrière, une aubaine pour ses # !* de moustiques ! En pleine nuit, Jérémy craque et allume le plafonnier pour voir l’étendu du désastre : une cinquantaine de ces saletés se partagent un festin de roi, nous ! Après de longues minutes d’efforts, nous réussissons à retrouver un endroit calme pour terminer la nuit. Ces quelques heures furent salvatrices et le levé du jour révèle un endroit paradisiaque :
La déception passée, nous partons direction Colville au nord de Coromandel, première étape de notre voyage vers la pointe extrême.
En chemin les occasions de s’arrêter dans des criques paradisiaques ou sur des plages de sable fin ne manquent pas. A cette époque de l’année le coin est très calme, loin de l’agitation des vacances d’été, où les habitants d’Auckland tout prés (moins de 2h) profitent pour venir se relaxer.
Pause déjeuner à Port Jackson pour profiter de ce temps magnifique et du panorama absolument phénoménale.
A partir de là la route devient encore plus sinueuse et carrément vertigineuse, gare à la chute ! Fletcher Bay est donc le point d’arrivée de la route sans issue. Si vous voulez rejoindre Port Charles du côté Est, il vous faudra parcourir les 7 derniers kilomètres à pieds ou à vélo. De nombreux campeurs viennent se reposer ici et l’espace est quasi infini.
Et heureusement que nous n’étions pas seul car au moment de repartir, le Ute se retrouve ensablé et impossible de s’en sortir tout seul. On ne s’en tire finalement pas trop mal grâce à l’aide de 2 jeunes venus nous prêter main forte. Un petit flashback 4L Trophy pour terminer en beauté cette journée.
On décide de ne pas trop trainer pour voir la côte ouest du Coromandel au couché du soleil.
Premier arrêt vers Te Kouma pour profiter de la vue de la baie
A partir de Kereta, la route est littéralement sur la plage, grandiose
Ainsi s’achève cette première belle partie de notre long w-e. Une chance que nous ayons pu profiter des beautés du Coromandel par un temps magnifique et en totale liberté grâce à la famille Cox.
Oui une chose que vous vous demandez certainement : comment c’est la conduite à gauche avec un volant à droite ? Et bien curieusement on s’y habitue très vite, excepté quelques réflexes européens au début pour les intersections, tout s’est parfaitement déroulé. Si bien que maintenant, en essayant de me remémorer des portions de route en France, je me surprends à rouler systématiquement du mauvais côté ! Attention danger !
Demain direction Matamata, enfin !
Coucou les neveux ,
RépondreSupprimerde superbes paysages , les dernières images sont magnifiques , que de couleurs éclatantes qui éblouissent nos yeux.
François